Apprendre à lire les étiquettes alimentaires

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Une corvée pour certains, une nécessité pour d’autres ou encore un labeur pour les derniers. Et pourtant, lire et savoir lire les étiquettes alimentaires est plus que nécessaire pour votre santé.

S’il convient d’acheter à chaque fois des produits frais à cuisiner (légumes, fruits, oeufs bio, légumineuses, poissons sauvages etc.), ils nous arrivent tous de devoir passer par la case « produit préparé du supermarché » à un moment ou à un autre. Aussi, apprendre à lire les étiquettes alimentaires, vous permettra de comprendre les nombreuses ruses de l’industrie agroalimentaire mais aussi faire du bien à votre organisme en évitant de très mauvais produits.

Nul besoin de vous focaliser sur le nombre de calories, le pourcentage de protéines, de lipides et de glucides d’une étiquette. Ces données ne sont souvent pas assez pertinentes et sont trop compliquées à interpréter pour nombre de personnes. Voici donc comment procéder :

1. La liste d’ingrédients : plus c’est court, meilleur c’est !

Votre premier réflexe doit être de regarder le nombre d’ingrédients listés. Une longue liste est synonyme de beaucoup d’additifs dans un produit : un produit bien raffiné en somme. Et le raffinage ne s’arrête pas là. Il suppose aussi souvent l’ajout de sel, de graisses ou de sucre. Saviez-vous que les industriels ont cherché pendant des années l’équation parfaite entre la quantité de sel, de graisses et de sucre pour rendre le cerveau de l’homme dépendant ? Voilà pourquoi certaines personnes deviennent accros à certains produits industriels. Plus on en mange, plus on en redemande.

2.  L’ordre des ingrédients listés : la différence entre un bon et un mauvais produit.

Si, pour un produit acheté, les matières premières « nobles » se retrouvent listées à la fin, c’est que le produit est mauvais. Par exemple, prenons une célèbre pâte à tartiner. Ce sont le sucre et l’huile végétale qui arrivent en premières positions avec la noisette derrière. Qu’en est-il de la pub qui vante des bonnes noisettes, du bon chocolat et du bon lait ?? Il faut savoir que cette pâte à tartiner c’est 55% de sucre, 23% d’huile végétale et seulement 14% de noisettes…  Conclusion : pour tout produit sucré ou salé que vous devriez acheter, regardez si les ingrédients « nobles » sont listés en premier ou non. Sinon optez pour une version maison (c’est ce que je recommande de toutes les façons à chaque fois si l’on a le temps).

Attention aussi à la présence d’eau…En effet, si l’eau est listée en premier, c’est que cela permet d’ajouter plus de poids au produit. Juste une question de rentabilité de la part des industriels…

3. Attention à Mr E.

De nos jours, les additifs sont bien trop nombreux. Ce sont des molécules que l’on ajoute aux aliments pour diverses raisons (conservation, goût, texture etc.) et qui sont responsables de nombreux maux (cancers, allergies, dysfonctionnement hormonal et gastrique etc.). Une règle simple et très facile à appliquer est que lorsque vous voyez un E marqué dans une liste (ex: E325), ne l’achetez pas ! Cela est encore pire si il y a en plusieurs et c’est malheureusement souvent le cas.

NB : Certains additifs ne sont pas nocifs comme la vitamine C ou E qui sont ajoutés. Mais les éviter ou les réduire au plus strict minimum est la manière la plus sage de protéger sa santé.

4. Camoufle-toi pour mieux piéger ! Attention aux doubles mentions dissimulées.

Prenons par exemple le sucre. Les industriels ont trouvé un moyen intelligent de nous duper. Dans certains produits, on nous fait croire que l’on va consommer moins de sucre mais c’est en réalité l’inverse car l’on y trouve une double mention dissimulée de cet ingrédient. Par exemple, on peut y lire « sucres » puis plus bas « amidon ». Si le premier est clair (du sucre est du sucre), le deuxième l’est en revanche moins : l’amidon est une autre façon de désigner chimiquement du sucre.

5. Si tu viens de loin…

Vérifiez également la provenance du produit. Un produit qui vient de loin a tout d’abord un bilan carbone néfaste (transport + coût énergétique). Ensuite certains produits doivent être déshydratés pour le transport (y perdant des vitamines et minéraux) pour, une fois arrivés dans nos usines, subir un ajout artificiel de ces mêmes vitamines ou minéraux… Encore une bonne raison de privilégier le local !

Vous n’êtes toujours pas convaincu(e)s ? Une étude publiée dans Agricultural Economics atteste que les personnes qui lisent les étiquettes alimentaires sont en moyenne plus mince de 4kg que les autres personnes (surtout chez les femmes).

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